La rupture du contrat de travail pendant la période de grossesse est strictement encadrée par la loi, afin de protéger la salariée contre tout licenciement lié directement ou indirectement à son état.
Une récente décision de la Cour de cassation rappelle fermement ces principes et souligne l’importance des conditions de validité du pouvoir disciplinaire exercé par l’employeur.
En effet, en vertu de l’article L 1225-4 du Code du travail, la salariée enceinte bénéficie d’une protection renforcée contre le licenciement. Ce dernier n’est envisageable que pour faute grave ou impossibilité de maintenir le contrat pour un motif strictement indépendant de la grossesse.