Il est admis de longue date que lorsque le salarié informe son employeur de son classement en invalidité de 2ème catégorie, il appartient à l’employeur de prendre l’initiative de faire procéder à une visite de reprise, sauf si le salarié manifeste sa volonté de ne pas reprendre le travail (Cass. soc., 22 nov. 2017, n° 16-21.440).
Et s’il ne le fait pas ? Son inertie justifie-t-elle la condamnation de l’employeur à des dommages-intérêts ?
Telle était la question posée à la Cour de cassation.