Tout juge est habilité à prononcer la nullité d’un licenciement pris à l’encontre du salarié, à condition que la sanction soit illégale, illicite ou viole une liberté fondamentale garantie au travailleur.
Encourt notamment la nullité le licenciement d’un salarié victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle ou qui a demandé la prise en charge de son arrêt de travail au titre des risque professionnels.
En application des dispositions des articles L.1132-1 et L.1132-4 du Code du travail, tout licenciement prononcé à l’égard d’un salarié en raison de son état de santé est également nul.
Pour autant, la Cour de cassation estime que les juges du fond ne peuvent pas déclarer nul le licenciement au motif que celui-ci serait lié à l’état de santé du salarié, sans rechercher la véritable cause du licenciement.